Médée et autres récits de femmes (2007)
textes Dario Fo et Franca Rame
mise en scène Jérôme Richer
jeu Virginie Lutz
lumières Joëlle Dangeard
œil extérieur Eva Cousido
REPRÉSENTATIONS
- 29 mai au 9 juin 2007 au
Théâtre Saint Gervais (Genève)
- 9 au 10 mai
et le 14 juin 2008 à la Maison de Quartier de la Jonction (Genève)
- 22 mai 2008 à l'Espace Noir (Saint-Imier)
- 20-21 mars 2010 dans le cadre du Festival des droits humains, Article 1, scène 2 (Lausanne)
RÉSUMÉ
Trois
textes de Franca Rame et Dario Fo qui disent l'oppression de la femme
dans nos sociétés d'hier et d'aujourd'hui. Trois textes interprétés par
la comédienne Virginie Lutz qui racontent la lutte contre cette
oppression.
Viol
Ce
texte décrit minutieusement les différentes étapes d'un viol dans une
fourgonnette, raconté par la victime. C'est une plongée en apnée dans
les pensées de cette femme malmenée.
Moi Ulrike
A
la prison de Stammhein, la terroriste Meinhof a été placée dans un
isolement complet : silence absolu et lumière constante. Le texte
commence comme un interrogatoire puis se transforme, au fur et à mesure
de son déroulement, en cri où la prisonnière hurle son refus de se voir
«animalisée», rabaissée au rang de simple clone obéissant aux ordres des
puissants.
Médée
La
vision de la tragédie qu'en proposent Dario Fo et Franca Rame est très
éloignée de l'original. Ils tentent de réhabiliter le personnage de
Médée et non pas à d'en faire une folle ravagée par la jalousie.
PRESSE
« On suit l'épatante Virginie Lutz pour 55 minutes de Médée et autres récits de femmes, d'après Franca Rame. La femme comme personnage central d'une tragédie, agrémentée d'humour, où la détention succède au viol. La comédienne bascule ainsi de la transe à la claustration, dans une bouleversante frénésie du corps et de la parole. Superbe. » Lionel Chiuch - La Tribune de Genève (31 mai 2007)
« A ces trois femmes en colère, Virginie Lutz prête trois visages. Elle est hébétée dans la camionnette des violeurs, enragée en prison et froidement opposée à la pensée populaire qui veut qu'une femme soit avant tout une mère. Son corps parle aussi trois langages : statique sous la brûlure des cigarettes, disloqué dans la geôle en pleine lumière et recouvert, enfin, de peintures de guerre. Des choix de mise en scène dont la clarté galvanise le jeu de cette comédienne. » Marie-Pierre Genecand - Le Temps (7 juin 07)
« Virginie Lutz privilégie un jeu sobre. Face public, elle parle féminisme avec simplicité. Une performance qui connaît une belle apogée avec la séquence dialoguée entre Médée et ses amies. » Sandra Vinciguerra - Le Courrier (9 juin 2007)
COPRODUCTION
Théâtre Saint Gervais Genève
SOUTIENS
Loterie Romande et Swisslotto.